Pinasse (pêche traditionnelle en mer)

Pinasse (pêche traditionnelle en mer)

Pinasse (pêche traditionnelle en mer)

La Pinasse du Cap de l'Homy garde à coeur la pêche traditionnelle en mer avec sa barque à fond plat nommée Anne Marie.

Retrouver directement sur le site toutes les informations nécessaire :

https://www.pinasse-lit-et-mixe.fr/

 

  • HISTORIQUE :

 Date de construction : 1948          

 

Bateau qui a succédé à « La Goélette Litoise » (1919 à 1948) dont les pilotes ont été l’arrière- grand-père et le grand-père de FRANK DARMAILLACQ ( actuel pilote).         

 

La nouvelle embarcation est construite à Gujan - Mestras aux chantiers maritimes LAPEYRE (1948). Livrée à LIT en 1950 elle sera baptisée au CAP de l’Homy et portera désormais le nom d’Anne Marie, prénom de sa marraine Anne Marie DASSIE, le parrain étant Michel GOURGUES ancien président des Pélicans Litois.          

 

La pinasse Anne Marie, identique à la Goélette Litoise mesure 10,50m de long, 2,30m de large et jauge 3,05 tonneaux. Le bateau est sans quille pour permettre un accostage sur la plage lors des sorties de pêche.  

 

  • L'association : Les PELICANS LITOIS.

            Cette association est née du rassemblement de trois équipages.

A l’époque trois bateaux pêchaient sur le littoral litois. Au PK 45 : pilote Gérard Magnes dit Magnot – A Yons : Pilotes Alexandre et Popol DUPONT puis Toto Castillon et au CAP : pilotes Léon Darmaillac dit Léon du Port, son frère Denis Darmaillacq, puis Henri Ferrier.

 

Ces trois équipages ont, au fil du temps, fusionné pour constituer, autour du dernier bateau en activité (la pinasse Anne Marie) l’ Association Les Pélicans Litois ».Aujourd’hui, forte de 210 adhérents, l’association a pour but «  de pratiquer, maintenir et transmettre la pratique de la pêche à la pinasse à rames au Cap de l’Homy ».  

 

  • LA PÊCHE :

           Vingt-cinq personnes au moins sont nécessaires pour pouvoir pêcher dans de bonnes conditions.  Huit hommes sont à bord : 7 rameurs et un pilote. Un filet (tralhine) de 300m de long est aussi embarqué pour cerner et capturer les bancs de poissons qui s’approchent de la côte.          

 

Il s’agit alors de déployer le filet le plus rapidement possible en décrivant un arc de cercle au-delà des brisants. Deux équipes s’emparent alors des deux extrémités de la « tralhine » et la hâlent vers la plage.  Le poisson prisonnier dans la nappe est tiré sur le sable. Chargé dans des corbeilles, les captures sont acheminées  vers le bateau.

 

En fin de pêche, le poisson est partagé entre tous les membres présents. Si 25 pêcheurs sont présents, 26 tas de poissons seront constitués, le pilote bénéficiant d’une double part compte tenu de ses responsabilités. Le plus jeune de l’équipage passe alors auprès de chaque pêcheur qui lui remet un objet personnel : une « marque » (couteau, clé, briquet…) déposé dans un béret. Le précieux contenu est alors remis au pilote qui dépose devant chaque tas de poisson une « marque » personnelle qui attribue à chacun la part qui lui revient, sans favoritisme. Cette convention rituelle est toujours pratiquée aujourd’hui, tout comme l’appel à la pêche qui s’effectue à « la burne ». 

 

Le pilote passe systématiquement au village et dans les quartiers en soufflant dans son coquillage pour alerter les pêcheurs. Au nom de la tradition, l’appel, la pêche à la rame et le partage sont toujours respectés.